Schilliger fête ses 80 ans!

Schilliger fête ses 80 ans!

Une histoire de famille et d’engagement depuis 1945, au service de votre jardin et votre maison

Une histoire de passion et de proximité

Depuis 1945, Schilliger cultive bien plus que des plantes : une histoire d’amour avec la nature, un savoir-faire transmis avec passion et une proximité unique avec ses clients.

À l’occasion de ses 80 ans, la maison Schilliger célèbre cette aventure exceptionnelle à travers une série d’événements immersifs et festifs, pensés pour rassembler et partager.

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Un programme riche en émotions et en découvertes

Scénographies inspirantes, ateliers créatifs, dégustations gourmandes et rencontres enrichissantes rythmeront cette célébration, placée sous le signe de l’authenticité, de l’émotion et de la nature. Entre Entre événements exclusifs pour nos partenaires et week-ends anniversaire ouverts à tous, chaque moment sera l’occasion de plonger dans l’univers Schilliger, de célébrer ensemble cette belle aventure et de semer de nouvelles inspirations pour l’avenir.

Agenda – des célébrations à ne pas manquer !

Une histoire semée de passion

80 ans de nature, de savoir-faire et de transmission

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Depuis 1945, la maison Schilliger cultive bien plus que des plantes: elle fait pousser des idées, des émotions, des liens. L’histoire de cette entreprise familiale suisse est une aventure vivante, enracinée dans la passion du végétal, l’amour du beau et un sens profond de la transmission. De la première serre de Maurice Schilliger aux ambiances enchantées de nos Garden Centres d’aujourd’hui, chaque étape raconte un rêve, une vision, une époque.

Remontez le fil du temps à travers notre fresque immersive et découvrez les grandes dates, les visages et les moments clés qui ont façonné l’univers Schilliger. Une traversée sensible et inspirante, entre tradition et innovation, nature et création.

Les racines d’un destin horticole
À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, Maurice Schilliger choisit une voie bien différente de celle de son père cheminot : l’horticulture.

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Formé à l’École de Châtelaine, il en sort premier de sa promotion en 1943. En 1945, il se voit proposer un fermage sur un domaine de 27 hectares à Gland au bord du lac dans lequel il a été mobilisé les années précédentes pendant la guerre. En échange de l’entretien de la propriété, il peut disposer des terres à sa convenance. Il s’installe au « Cottage » et rapidement y fait venir ses parents et ses sœurs. C’est là, sur les terres du domaine de Solveig, qu’il pose les premiers jalons de sa vocation : faire pousser, cultiver, bâtir. Un terrain fertile, aussi bien pour ses premières cultures que pour ses ambitions à venir.


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Premiers semis, premières réussites (1945–1950)
Le jeune horticulteur se lance dans la production de graines potagères, de semences de fleurs et de légumes.

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En cette période d’après-guerre, alors que l’agriculture européenne est à l’arrêt, ses semences trouvent rapidement preneurs. Maurice se fait remarquer avec ses graines de fraises, qu’il parvient à extraire grâce à un procédé innovant de fermentation. Il fait appel aux familles de la commune pour trier et écosser les haricots, organisant ainsi un travail collaboratif qui leur permet un revenu d’appoint.

Solveig : le cœur d’un projet de vie (1950–1955)
À partir de 1950, la production de graines perd de sa nécessité vivrière, Maurice Schilliger réoriente sa production : le domaine possédant déjà un ancien jardin avec quelques serres chauffées pourquoi ne pas y développer la culture de plantes en pots.

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Il installe rapidement de nouvelles serres. Il y cultive cyclamens, chrysanthèmes, géraniums. Les azalées et les poinsettias feront sa renommée. C’est aussi le début d’une solide collaboration avec Jean Chollet, agriculteur de Gland, avec qui il introduit la culture de pommes de terre nouvelles en Suisse romande.

À la même époque, Maurice rencontre Agnès à la paroisse de Nyon et se marient en 1954. Le « Cottage » étant trop petit pour le nouveau couple et sa famille le propriétaire leur propose de reprendre le grand manoir de la Bergerie, abandonné depuis 30 ans. Ensemble, ils rénovent la vieille bâtisse et l’arrachent au lierre et à la vigne qui l’ont entièrement recouverte. C’est là que vont naître et grandir les huit enfants qu’ils leur seront donnés. C’est le début d’une vie à deux, portée par une vision commune où famille, travail et passion du végétal ne font qu’un.


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Expansion et reconnaissance (1955–1968)
À l’image de la famille, l’entreprise ne cesse de croître. Les fleurs de Maurice Schilliger alimentent les fleuristes de Genève et séduisent la Migros, qui devient un client-clé pendant plus de vingt ans.

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Bouquets de glaïeuls, dahlias, tulipes ou jonquilles sortent par milliers des trois hectares de champs au bord du lac. Afin de sécuriser l’entreprise, un terrain de 4 hectares est acquis à Gland en 1968, un centre de production horticole moderne avec quatre premières serres de 1000 m2 voit le jour; pour l’instant on ne parle encore que de culture.

L’inspiration venue d’ailleurs (1968–1972)
C’est soudainement que les relations avec leur client exclusif, jusque-là solides, deviennent incertaines.

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Devant le poids des investissements récemment effectués, Maurice et Agnès doivent réagir et pressentent la nécessité d’un nouveau modèle tourné vers la vente directe. Ils voyagent : États-Unis, Allemagne, Hollande… Partout, ils observent, prennent des notes, rêvent. Les Garden Center américains séduisent immédiatement Agnès: des lieux où l’on vend des plantes, mais aussi des objets, des idées, de l’émotion, un art de vivre pour la maison et le jardin. Maurice et Agnès ont des étoiles dans les yeux, ils savent que leur entreprise va connaitre une révolution. De retour en Suisse, le tournant est pris.


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Construction d'une serre en 1968
L'audace du Garden Centre
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L’audace du Garden Centre (1972–1980)
En mai 1972, une annonce dans le Journal de Nyon/Courrier de La Côte fait sensation : Maurice Schilliger ouvre sa boutique de jardinage.

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Le public découvre un lieu où l’on trouve tout pour le jardin — plantes, graines, engrais, outils — au cœur même des serres de production. À cette époque, l’entreprise emploie déjà 35 collaborateurs. En 1973, elle amorce un tournant décisif et se reconvertit en « Garden Centre ». Une serre de vente et un marché couvert, construits avec des matériaux simples, mais fonctionnels, voient le jour sur le site de Gland.

En 1978, le Garden Centre est agrandi avec 1500 m² de surface extérieure de vente sous couvert pour les plantes annuelles, rosiers et petits fruits, ainsi que 2000 m² de pépinière pour les arbustes, plantes de haie, arbres fruitiers et vivaces. Le magasin se compose d'une serre tropicale de 150m2 , d’un magasin chauffé de 250m2.

Agnès Schilliger, autodidacte passionnée, ouvre une boutique de fleurs et de décoration dans une partie du magasin. Elle développe avec enthousiasme l’art floral et crée de superbes mises en scène pour mariages et célébrations. Toujours de nombreux voyages à l’étranger, en particulier aux États-Unis nourrissent sa créativité tant pour l’expansion de l’entreprise que pour la boutique fleur qui devient rapidement une référence dans la région.

Les Schilliger deviennent bien plus que des horticulteurs : ils créent dorénavant une expérience.

L’art de vivre selon Schilliger (1980–1990)
La vente au détail devient le cœur de l’activité. Les serres se modernisent, les surfaces s’agrandissent et la gamme de végétaux s’élargit, intégrant des espèces plus variées et décoratives.

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Une des serres de production de 1000 m² est transformée en serre tropicale pour les plantes d’intérieur, une véritable jungle.

Agnès continue de développer l’univers floral et se fait connaître toujours plus loin pour ses grandes décorations événementielles tandis qu’à ses côtés, un de ses fils reprend petit à petit l’espace décoration.

La clientèle s’étoffe, séduite par les ambiances soignées, les bouquets signature et les mises en scène inspirantes. Les Schilliger imposent peu à peu un nouvel art de vivre, où nature et intérieur dialoguent harmonieusement. Le couple, en complémentarité parfaite, avance avec clairvoyance et constance, guidé par un sens aigu du détail, du service… et du beau.

Le domaine de Solveig est resté, jusqu’au départ de la famille en 1988, l’inspiration de cette aventure. Sur ce domaine, les enfants Schilliger ont grandi les pieds dans une nature sauvage et luxuriante, nourris de beauté et d’un esprit d’entreprise chevillé au cœur.


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Une entreprise familiale multigénérationnelle (1990–2000)
Maurice et Agnès transmettent petit à petit les rênes de l’entreprise à leurs enfants. En 1990 les huit frères et sœurs ont une place à différents niveaux dans l’entreprise.

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Trois d’entre eux vont relever les défis majeurs Hélène, François et Maurice junior. Unis par une même vision et portés par une énergie commune, chacun apporte son expertise, façonnant ensemble une nouvelle étape du développement de Schilliger.

Hélène Schilliger, avocate, prend en main la direction générale. Elle structure l’entreprise, l’accompagne dans sa transformation en société anonyme, et veille à son bon ancrage dans le tissu économique local. Fine négociatrice, rigoureuse et attentive, elle assure la solidité des fondations sur lesquelles l’entreprise peut croître en toute sérénité.

François Schilliger, horticulteur passionné, modernise les outils de production, affine les sélections de végétaux et développe les gammes horticoles avec rigueur et sensibilité. Son regard de professionnel, ancré dans la tradition et tourné vers l’innovation, nourrit l’âme vivante du jardin Schilliger.

Maurice Schilliger junior, céramiste, apporte un souffle créatif à la boutique de décoration. Son sens esthétique, instinctif et raffiné, transforme les espaces de vente en véritables scènes d’inspiration. Il design des collections, développe les assortiments et élargit l’univers de la décoration. On lui doit notamment la création du marché de Noël, devenu un rendez-vous incontournable, empreint de poésie et de féerie.

En 1996, le magasin est complètement remodelé, une nouvelle construction, plus vaste et plus fonctionnelle est ajoutée. Le Garden Centre devient un véritable lieu de vie, articulé autour de trois univers : la décoration intérieure, les loisirs de jardin, et le végétal sous toutes ses formes. En parallèle, un rayon animalerie voit le jour, offrant un espace dédié aux compagnons à quatre pattes. Le nouveau magasin atteint alors une surface chauffée de 9’000 m², complétée par 11’000 m² d’expositions extérieures. La surface totale du site s’étend désormais sur plus de 20’000 m², faisant de Gland un pôle d’attractivité majeur pour les amoureux du jardin et de l’art de vivre végétal.

L’ère de la consolidation (2000–2015)
Au tournant des années 2000, l’entreprise entre dans une nouvelle phase d’expansion. Deux nouveaux Garden Centres voient le jour à Plan-les-Ouates et Matran, ainsi que des boutiques de décoration à Genève et Lausanne, renforçant ainsi la présence de Schilliger en Suisse romande.

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Les boutiques permettent à une clientèle citadine de connaître l’univers de la marque SCHILLIGER et affirment l'identité d’un style, d’une philosophie et d’un art de vivre.

La production horticole reste un pilier fondamental. Les serres sont agrandies de plus de 5500m2 en cinq ans.

Ces développements s’accompagnent d’une professionnalisation de l’organisation. L’entreprise se structure, de nouveaux outils de gestion sont mis en place, les compétences se diversifient. Chaque espace du magasin est conçu comme un lieu d’inspiration, pensé pour susciter l’émotion et inviter à la découverte. L’entreprise emploie alors près de 300 collaborateurs.


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L’expérience Schilliger : l’horticulteur du beau (2015 – aujourd’hui)
Dès 2015, une nouvelle ère s’amorce pour SCHILLIGER. Tandis que l’entreprise continue d’évoluer, elle se recentre sur ses racines mettant la passion du végétal toujours plus au centre de ses préoccupations.

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L’entreprise cultive toujours sur ses terres une vaste palette de plantes et de fleurs, gage de fraîcheur, de qualité et de savoir-faire local. L’entreprise recentre progressivement ses activités autour de deux sites majeurs : Gland et Plan-les-Ouates, privilégiant les développements sur ses biens-fonds.

En décembre 2018, Maurice Schilliger s’éteint, laissant derrière lui un héritage solide et une entreprise florissante. Agnès Schilliger, cofondatrice, est toujours présente, témoin vivant d’une aventure entamée de nombreuses décennies plus tôt. C’est en 2016 que le Café Agnès a ouvert ses portes au cœur de la serre tropicale du Garden Centre de Gland. Ce lieu chaleureux lui rend hommage et incarne l’esprit de convivialité et de générosité qui anime la maison. Rapidement, il devient un espace apprécié des visiteurs, un prolongement naturel de l’expérience "à la Schilliger".

Plusieurs membres de la troisième génération de la famille Schilliger prennent pleinement part à l’aventure familiale. Animés par la même passion que leurs aînés, ils apportent un souffle nouveau, mêlant exigence, créativité et sens du détail.

Aujourd’hui, chaque saison est ponctuée de mises en scène inspirantes, de sélections exclusives et d’ambiances qui éveillent les sens. Le Garden Centre est devenu bien plus qu’un magasin : un lieu de destination, d’émotion, d’inspiration et de partage.

Guidée par ses valeurs – le savoir-faire, la créativité et le conseil – l’entreprise poursuit son histoire singulière : celle d’un horticulteur du beau, fidèle à ses racines, porté par la passion, l’excellence et l’esprit de famille.

“Le moteur de notre entreprise, c’est la passion pour les plantes et le désir de la partager avec les autres.”

Maurice Schilliger

Les racines d’une passion

Le 15 avril 1943, en pleine effervescence printanière, un jeune homme du nom de Maurice Schilliger recevait, avec les félicitations du jury, son diplôme de l’École Cantonale d’Horticulture de Genève. Issu de Lucerne, passionné par les plantes et le travail de la terre, il marquait ainsi la première pierre d’une aventure qui allait fleurir bien au-delà de son propre destin.

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Ce diplôme, orné de motifs floraux et d’un paysage bucolique, symbolise bien plus qu’un simple aboutissement scolaire: il incarne l’appel de la nature, le respect du savoir-faire, et la volonté de faire éclore quelque chose de beau, de durable, de vivant.

Maurice n’avait alors qu’un rêve: transmettre cette passion et bâtir, de ses mains, un lieu de partage et de culture, au sens le plus noble du terme. Ce rêve a pris racine à Gland, en 1945, sur les terres d’un modeste terrain familial. Avec ténacité, humilité et sens du détail, il a semé les fondations de ce qui deviendra la Maison Schilliger.

Aujourd’hui, à l’heure où nous célébrons 80 ans de cette belle histoire, ce diplôme ancien résonne comme un écho précieux du passé. Il nous rappelle que chaque grande aventure commence par un geste simple: planter, soigner, espérer.

Et c’est bien cette graine de passion, plantée par Maurice il y a huit décennies, qui continue de fleurir, saison après saison, entre les mains de ceux qui font vivre Schilliger aujourd’hui.